Feuille de route
Les modèles ouverts sont des sujets qui évoluent sur un temps long, des décennies voire des siècles, c’est tout un nouveau monde à explorer.
Les objectifs autour de la brique de connaissances sur les modèles ouverts vont être de diffuser ces modèles par un travail d’éducation pour acculturer le citoyen du XXIᵉ siècle, continuer à construire ce commun numérique et fédérer un écosystème d’acteurs autour de ces dynamiques pour préparer l’avenir.
Dans une logique ouverte, chacun est libre de contribuer en fonction de ses compétences, ses envies et de ses contraintes financières/de temps/géographiques/etc. Plus d’explications dans le guide de contribution.
Former aux modèles ouverts
La mission première de la brique est d’être un outil d’éducation aux modèles ouverts pour favoriser la démocratisation de ces concepts émergents. Le numérique concerne toute la société, les modèles ouverts concernent tout le monde numérique. Demain, ils pourraient faire parti d’une forme de culture générale sur le numérique.
Le besoin en éducation est abyssal, le sujet des modèles ouverts existe partout et nulle part.
L’intérêt va être de permettre une réappropriation de la brique par les organisations en liens avec les modèles ouverts : aux acteurs de l’informatique, aux chercheurs et aux universités, aux enseignants et aux établissements scolaires, aux centres de formations, à diverses organisations, aux industriels, aux politiciens…
Ce travail d’éducation va être protéiforme, que ce soit par la simple diffusion de la brique pour permettre à des individus une auto-formation, par la mise en place de formations utilisant la brique comme support, par une (visio)conférence, des temps d’échanges et de débats, par une publication pédagogique sur les réseaux sociaux, etc.
Faire de l’éducation aux modèles ouverts pour permettre aux citoyens d’horizons divers de maîtriser au mieux ce numérique de la connaissance.
Construire la brique de connaissances
La brique de connaissances n’a pas vocation à être terminée un jour, mais aujourd’hui le projet n’est même pas une version alpha ou 0, le contenu reste un début de prototype.
Une base qui permet de commencer une relative acculturation, mais qui reste insuffisante pour appréhender pleinement les modèles ouverts.
Dans un premier temps, au moins 3 dimensions doivent se construire davantage :
- La méthode de construction d’un commun numérique
- Les pages individuelles des différents modèles ouverts
- Les pages sur les exemples de projets ouverts
Un jour il sera question de construire une véritable plateforme collaborative, l’environnement technique de la brique est très immature.
Un kanban permet de voir les développements en cours pour la version 0, qui sera construit en fonction des besoins et problèmes qui émergent avec le système d’issues et de pull requests de GitHub
Fédérer un écosystème d’acteurs
Pour mener ce travail d’éducation aux modèles ouverts et construire cette brique de connaissances, ainsi que pour récursivement fédérer des acteurs, il va être important d’œuvrer à la mise en place d’un écosystème autour de ce commun numérique.
Tout un ensemble d’organisations peut trouver un intérêt à comprendre les modèles ouverts puis soutenir ces initiatives.
Pour viabiliser le projet, une des missions va être de structurer un écosystème d’acteurs de l’éducation aux modèles ouverts par leur montée en compétence, des acteurs qui peuvent alors dispenser des formations au sein d’organisations ou de façon indépendante. Une fois le sujet suffisamment maitrisé, il devient imaginable de gagner sa vie en contribuant à cette mission d’éducation.
Pour réaliser le travail autour la brique et des modèles ouverts, comme ce sont des faits structurants et sociétaux majeurs, aussi vagues que complexes, c’est des personnes provenant d’une multiplicité de disciplines qui peuvent venir façonner cette dynamique, et dont l’aide sera critique dans cette exploration.
Les modèles ouverts ne sont finalement qu’une idée qui circule, ne faudrait-il pas la partager ?
Le Futur
Aucune personne qui lit ces lignes ne verra tout le potentiel que les modèles ouverts peuvent offrir.
Soit, et cela semble un scénario bien trop probable, notre monde va disparaître, nous avec, les modèles ouverts resteront un rêve que l’on aura fait que caresser. Soit l’Humanité survit cette bien trouble période en préservant cet outil du savoir qu’est le numérique et ce sont des bouleversements du rapport à la connaissance qui influenceront la société humaine sur des siècles, une vie sera bien insuffisante pour observer leur influence.
De fait, la brique de connaissances a vocation à ne plus exister, pour imaginer muter.
Lorsque les modèles ouverts se démocratiseront, s’ils commencent à appartenir à une forme de culture générale du numérique, ces sujets devraient être portés par une université ouverte du numérique, fondée sur l’open science et l’open education.
Quelques idées pour l’avenir : aider à la production des logiciels de base pour les modèles ouverts, avoir un écosystème d’acteurs stratèges pour mettre en place des communs numériques, faire progresser certains modèles dans des domaines plus critiques comme l’agriculture ou l’énergie…
Les modèles ouverts sont un chantier collectif sans fin.